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Mis à jour : 29 octobre 2025 • Lingostière Clinique Vétérinaire, Nice
Depuis la publication de l’article de Nice Matin consacré aux 𝐞𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐚𝐡𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬, vous avez été nombreux à me contacter pour mieux comprendre le sens de mes propos, et de 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬 𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐦’𝐨𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐞́ 𝐝’𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐦𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞 que beaucoup ressentent sur le terrain.
Merci à vous pour ce retour .
Je ne cherche pas à juger de notre relation avec les 𝐞𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐱𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐚𝐡𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬. Je ne suis pas expert en environnement, mais j’apporte un éclairage sur la dimension vétérinaire, celle dont j’ai l’expertise : la manière dont ces euthanasies sont réalisées, et le respect ou non des standards internationaux de bien-être animal.
Les textes officiels parlent encore de “𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐞𝐬𝐩𝐞̀𝐜𝐞𝐬”, un terme hérité du Code de l’Environnement (article L.411-8) qui place sur le même plan les végétaux et les animaux.
Or, le règlement européen (UE) n°1143/2014 impose explicitement aux États membres 𝐝’𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐠𝐧𝐞𝐫 “𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫, 𝐝𝐞́𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐨𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞” 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐢𝐛𝐥𝐞́𝐬.
La divergence entre les deux approches est manifeste : 𝐥’𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐝’𝐞́𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧.
Dans la pratique, les arrêtés préfectoraux autorisent encore :
le 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐜𝐫𝐚̂𝐧𝐢𝐞𝐧 pour les perruches à collier
le 𝐜𝐡𝐨𝐜 𝐜𝐫𝐚̂𝐧𝐢𝐞𝐧 ou le 𝐭𝐢𝐫 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 pour l’écureuil de Pallas,
et le tir à balle sur des tortues aquatiques, conduisant souvent à une noyade lente.
Ces méthodes n’ont rien d’une euthanasie encadrée. Les recommandations internationales les jugent contraires à l’éthique scientifique.
À l’inverse, d’autres pays européens – Luxembourg, Belgique – ont intégré la notion d’euthanasie réelle, définie par un consensus scientifique visant à limiter la douleur et la détresse.
Ma proposition, issue de mon travail en Droit Animalier, est simple :
modifier l’article L.411-8 pour distinguer “destruction” (végétaux) et “euthanasie” (animaux), en introduisant les obligations européennes de réduction de la souffrance et d’évaluation scientifique des méthodes employées.
Le rôle du vétérinaire, à ce titre, est central : 𝐠𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐞́𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐞𝐭 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐞𝐫 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐫𝐞́𝐠𝐮𝐥𝐞𝐫 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐛𝐫𝐮𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫.
Notre devoir est de veiller à la cohérence entre le droit, la science et le respect du vivant, même lorsqu’il s’agit d’espèces dites envahissantes.
Alors, au lieu de dire qu’il faut refuser les euthanasies, je vous propose d’agir autrement : 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭𝐞𝐳 𝐯𝐨𝐬 𝐞́𝐥𝐮𝐬!
Les élections municipales approchent.
Comment se fait-il qu’en 2025, des arrêtés préfectoraux autorisant le choc crânien, le tir à la grenaille ou le tir sur des animaux circulent encore ?
Vos élus, ou futurs élus, les appliquent-ils ? Les appliqueront-ils ?
On peut aller plus loin: 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭-𝐢𝐥 𝐪𝐮’𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟓, 𝐮𝐧𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐨𝐩𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐨̂𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐚̀ 𝐬𝐞𝐬 𝐨𝐢𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐝’𝐞𝐚𝐮 𝐛𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞́𝐬 ?
Vous êtes-vous demandé ce que deviennent les 𝐠𝐨𝐞́𝐥𝐚𝐧𝐝𝐬 ou les 𝐜𝐲𝐠𝐧𝐞𝐬 recueillis sur notre littoral ?
𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐥𝐞.
𝐅𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐛𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬.
Vous voulez mieux comprendre? Lisez les arrêtés préfectoraux:
Lire l'article de Nice-Matin
La position de la LPO sur les espèces exotiques envahissantes: Lien
Mis à jour : Octobre 2025 • Lingostière Clinique Vétérinaire, Nice
Depuis 2022, des mortalités inhabituelles ont été observées dans des colonies de Molosses de Cestoni (Tadarida teniotis) nichant dans les interstices d’immeubles à Nice. Ces chauves-souris protégées ont été retrouvées au sol, incapables de voler ou présentant des fractures multiples. L’enquête menée par le Groupe Chiroptères de Provence (GCP) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) a mis en évidence une intoxication au plomb liée à la peinture des bâtiments. Les concentrations mesurées dépassaient 360 000 µg/kg, entraînant des anomalies osseuses et des fractures bilatérales caractéristiques d’un saturnisme juvénile. Les analyses ont écarté les causes infectieuses classiques (rage, viroses, parasitoses majeures). En 2024, la pollution du joint de dilatation servant de gîte a été confirmée, et une procédure de fermeture du site a été engagée avec la Ville de Nice et la Métropole NCA.
Ce cas illustre parfaitement une approche One Health, reliant santé animale, santé humaine et qualité de l’environnement. Les Molosses, espèce strictement protégée, deviennent ici de véritables sentinelles de la pollution urbaine. Pour soutenir ces recherches et la prise en charge des individus contaminés, l’association Lingostière Faune Sauvage a attribué un don de 1000 € au Groupe Chiroptères de Provence.
Le plomb est un toxique environnemental majeur, persistant et cumulatif. Chez les oiseaux sauvages, il pénètre dans l’organisme par ingestion ou inhalation de particules contaminées (munitions, peinture, sédiments, proies). Il perturbe le métabolisme osseux, les fonctions neurologiques et hépato-rénales. Les signes observés sont souvent discrets : amaigrissement, apathie, troubles de la coordination, fractures pathologiques ou baisse de fertilité. Les dosages tissulaires (foie, reins, os) et les radiographies sont essentiels pour confirmer la contamination et en évaluer la gravité. Les seuils d’exposition décrits dans la littérature indiquent qu’une concentration sanguine supérieure à 20 mg/dL traduit une exposition, et qu’au-delà de 50 mg/dL, l’intoxication devient clinique et potentiellement mortelle.
Récemment, il a été diagnostiqué un cas d’intoxication au plomb chez un oiseau sauvage, sur un autre secteur que celui des Molosses, révélant un mode de contamination différent et confirmant la diversité des sources d’exposition.
Dans le prolongement de ces travaux, Lingostière Clinique Vétérinaire réalisera en 2025–2026 l’ensemble des radiographies et analyses sanguines des vautours blessés accueillis dans le département. Ce programme, financé conjointement par l’association Lingostière Faune Sauvage et le centre de soins SOS Faune Sauvage – Instinct Animal, en partenariat avec Lucie Contet, vise à mesurer la présence de plomb chez ces grands nécrophages méditerranéens. Les résultats attendus permettront de confirmer ou d’infirmer l’existence d’une contamination environnementale et d’adapter les protocoles de soins et de conservation des espèces les plus exposées.
Mis à jour : 10 octobre 2025 • Lingostière Clinique Vétérinaire, Nice
Lingostière Clinique Vétérinaire a diagnostiqué à Nice un cas confirmé de thélaziose canine chez un chien n’ayant voyagé que dans la Creuse. Cette découverte indique une présence locale du parasite en région PACA.
La thélaziose est une affection oculaire due au ver Thelazia callipaeda. Ce parasite vit dans le sac conjonctival et se nourrit des sécrétions lacrymales. Il est transmis par une mouche lacryphage (Phortica variegata) qui, en se nourrissant des larmes, dépose des larves sur l’œil. Celles-ci deviennent des vers adultes et provoquent une inflammation parfois marquée.
Écoulement oculaire (clair ou purulent)
Conjonctivite persistante ou récidivante
Rougeur et irritation
Photophobie (sensibilité à la lumière)
Le 10 octobre 2025, un chien résident à Nice a été diagnostiqué porteur du parasite à la clinique. L’animal n’avait voyagé que dans la Creuse, confirmant que le parasite est désormais présent localement.
Cet été, le Dr Baptiste Fournier (Clinique Vétérinaire des Plages – Saint-Tropez) a rapporté trois cas similaires chez des chiens vivant exclusivement dans le Golfe de Saint-Tropez. La thélaziose est donc officiellement arrivée dans notre région PACA.
Un écoulement ou une conjonctivite ne doivent plus être banalisés. Ne venez pas simplement chercher un collyre : une exploration oculaire vétérinaire est nécessaire pour dépister et retirer les parasites et instaurer un traitement adapté.
Dans notre métier, nous agissons souvent sans attendre de retour. Alors, quand une lettre comme celle-ci arrive sans qu'on l'ait sollicitée, cela fait du bien.
Merci à la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et à Renaud MUSELIER pour ce mot reçu suite au sauvetage d’un jeune circaète Jean-le-Blanc. Une reconnaissance inattendue pour un travail souvent effectué dans l'ombre, au service de la faune sauvage. `
Je le prends comme un clin d’œil adressé à tous ceux qui s'engagent chaque jour sur le terrain.
Les chenilles processionnaires sont aussi fascinantes que dangereuses. Vous avez peut-être déjà remarqué ces manchons gris argentés scintillants accrochés aux pins de notre région. Ce sont des nids où des chenilles attendent le moment propice pour descendre au sol.
- Dès 10°C, les chenilles quittent leur nid en une longue file indienne pour descendre au sol.
- À 20°C, elles s’enterrent pour amorcer leur métamorphose en papillon.
Une belle transformation en apparence, mais attention : ces chenilles sont de véritables bombes toxiques en déplacement.
Les chenilles processionnaires possèdent des poils urticants contenant une toxine qui peut provoquer des réactions graves chez les chiens et même chez les humains (via un simple transport par le vent).
Nos chiens, curieux par nature, sont souvent attirés par ces files mouvantes et peuvent entrer en contact avec ces poils urticants.
Les symptômes varient en fonction de la zone de contact et de la quantité de toxines absorbée :
-->Contact avec la bouche ou la langue :
- Douleur intense.
- Gonflement de la langue.
- Salivation excessive.
- Vomissements.
- Risque de nécrose de la langue, pouvant entraîner une perte partielle.
-->Contact avec les yeux ou la peau :
- Inflammation et irritation sévères.
Que faire en cas de contact ?
- Manipulez votre chien avec précaution pour éviter de vous exposer aux poils urticants.
- Rincez abondamment les zones touchées, notamment la bouche ou les yeux, avec de l’eau claire.
Consultez en urgence votre vétérinaire pour un traitement adapté.
- Surveillez les pins autour de votre jardin ou de vos promenades.
-Installez un collier Ecopiège® sur vos arbres pour limiter la descente des chenilles et protéger vos animaux.
Chenilles processionnaires : un danger à ne pas sous-estimer!
Mars 2025
De plus en plus de propriétaires me demandent mon avis sur une injection antiparasitaire censée protéger les chiens contre les puces et les tiques pendant un an.
Mon avis en tant que vétérinaire : je ne recommande pas cette forme injectable.
Ce type d’injection agit sur 12 mois, ce qui signifie que l’organisme du chien met un an pour éliminer totalement la molécule.
🔹 Peut-on prévoir qu’un chien sera en parfaite santé pendant un an ?
🔹 Peut-on être certain qu’il ne développera aucun problème hépatique, rénal ou digestif sur cette période ?
🔹 Que se passe-t-il si un effet secondaire survient après plusieurs mois ? Contrairement aux comprimés ou aux pipettes, on ne peut pas arrêter le traitement : il reste actif jusqu’à son élimination complète.
Ce type d’antiparasitaire est principalement métabolisé par le foie du chien et éliminé par voie fécale. Une partie est aussi évacuée par les urines, mais c’est le foie qui en assume la plus grande part.
Un chien avec une fragilité hépatique ou rénale pourrait avoir plus de mal à éliminer le produit. Même chez un chien en bonne santé, le métabolisme est sollicité en continu pendant un an.
Contrairement à d’autres antiparasitaires qui protègent contre plusieurs parasites, cet injectable ne traite que les puces et les tiques.
Il ne protège pas contre les phlébotomes, vecteurs de la leishmaniose, une maladie grave présente dans notre région. Il faut donc ajouter un collier répulsif en plus !
Finalement, ce qui semble être une solution “pratique” ne l’est pas tant que ça : il faut quand même penser à un autre antiparasitaire pour assurer une protection complète.
Cet antiparasitaire est éliminé dans les selles du chien, et une partie du produit se retrouve dans l’environnement, notamment lorsque les déjections ne sont pas ramassées.
Cela signifie que la molécule peut contaminer le sol et affecter la faune locale, notamment les insectes et les organismes aquatiques lorsque les pluies lessivent les sols.
D’autres antiparasitaires offrent une protection efficace, avec une élimination plus rapide, un meilleur contrôle en cas d’effets secondaires et une couverture plus large (puces, tiques, phlébotomes, moustiques).
Chaque chien est unique, et le choix d’un antiparasitaire doit être adapté à son état de santé et à son mode de vie.
Si vous avez des questions sur la protection de votre chien contre les parasites, n’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire, mais pour moi et mes patients, c'est non.
Suivre le post sur Facebook: L'antiparasitaire injectable longue durée chez le chien, une fausse bonne idée !
Février 2025
J'ai lu pour vous l'article "Feline leishmaniosis in the Mediterranean Basin: a multicenter study", publié en 2024 dans Parasites & Vectors par Carbonara et ses collaborateurs. Il s'agit de la première étude épidémiologique à grande échelle consacrée à la leishmaniose féline (FeL) dans le bassin méditerranéen.
Objectifs de l’étude
L'objectif principal était d'évaluer :
La prévalence de Leishmania infantum chez les chats domestiques.
Les facteurs de risque associés à l'infection.
Les signes cliniques et anomalies biologiques liés à la maladie.
L'étude a porté sur 2 067 chats provenant de six pays : Italie, Grèce, Portugal, France, Israël et Espagne.
Résultats clés
Prévalence de l’infection : 17,3 % des chats étaient positifs pour L. infantum, avec des variations selon les pays, de 12,6 % en Italie à 24,7 % au Portugal.
Facteurs de risque : Les chats errants ou vivant en refuge, ainsi que ceux infectés par le virus de l'immunodéficience féline (FIV), présentent un risque accru d'infection.
Signes cliniques fréquents : Perte de poids, lymphadénomégalie, gingivostomatite et ulcères buccaux.
Anomalies biologiques : Hypoalbuminémie, augmentation des globulines totales, leucocytose et thrombocytose.
Ce qu'il faut retenir
Cette étude met en évidence la circulation active de L. infantum chez les chats domestiques, en particulier dans les populations à risque. La leishmaniose féline, bien que moins connue que sa forme canine, doit être considérée dans le diagnostic différentiel des chats présentant des signes cliniques compatibles, surtout dans les régions endémiques.
Ce travail ouvre la voie à de nouvelles recherches sur la gestion de la FeL, tant sur le plan diagnostique que thérapeutique.
La leishmaniose chez le chat
19 Janvier 2025
A la demande du Groupe Sauvetage Animalier 06, j'ai offert une nouvelle formation aux pompiers spécialisés dans le sauvetage animalier. Cette session portait sur la gestion éthique et sécurisée des animaux sauvages blessés.
L’équipe de l’Association Lingostière Faune Sauvage était également présente. Nous avons partagé nos expériences concernant les manipulations et les soins essentiels, tout en veillant à respecter chaque étape dans le cadre sanitaire et réglementaire.
Novembre 2024
Voir nos projets se concrétiser est une véritable satisfaction. En seulement 6 mois d’existence, notre association Lingostière Faune Sauvage a déjà accompli de nombreuses actions. Nous sommes particulièrement fiers de notre dernière initiative, qui permettra de contribuer au financement de la création d’un enclos de réhabilitation pour les cervidés, un besoin important pour la région PACA.
Novembre 2024
J'ai eu le plaisir de découvrir dans mon courrier l'ouvrage écrit et offert par Marie-Cécile LASSERRE : "Le droit de l'animal, pour préserver le bien-être des animaux". En tant que vétérinaire, je recommande vivement ce livre à tous mes confrères, consœurs et à vous tous, qui avez à cœur la protection animale. Ces 183 pages couvrent de manière claire et synthétique le droit de l’animal sauvage, de rente, de travail, ... de sport, ainsi que celui utilisé à des fins scientifiques. Un ouvrage précieux pour mieux comprendre le cadre juridique appliqué à la diversité animale. Merci, Marie-Cécile, pour cette excellente synthèse, enseignée dans le DU de Droit de l'Animal !
Juillet 2024
Un joli moment de partage avec l'équipe de l' Institut océanographique de Monaco. Merci Olivier BRUNEL pour ta confiance.
La médecine vétérinaire ici est très collaborative entre l'équipe des soigneurs, les plongeurs, les techniciens et les spécialistes. L'échange y est plus que primordial. Un plaisir de partager ces images avec vous.
Juillet 2024
One Health, une seule santé : ce n'est pas qu'un mot, mais l'avenir de la profession vétérinaire.
C'est avec une immense satisfaction que je viens de valider mon DU de Pathologies Tropicales Essentielles de la faculté de médecine de la Sorbonne. Une année riche en "cours du soir" avec des intervenants de qualité, tous des professionnels de terrain.
Depuis quelques années, la gestion des pathologies de la faune sauvage m'a encore plus motivé à mieux comprendre les interactions entre la médecine humaine et vétérinaire. Cette formation postuniversitaire en médecine humaine (non reconnue par le conseil de l'Ordre des vétérinaires) m'a ouvert l'esprit sur la nécessité d'intégrer davantage notre métier avec la médecine humaine.
Les pathologies tropicales humaines deviennent de plus en plus présentes dans nos régions. L'animal est souvent au centre de ces interactions. C'est donc aussi à nous, vétérinaires, d'être investis et vigilants. Le concept One Health a encore plus de sens pour moi aujourd'hui.
Au plaisir d'échanger maintenant avec les professionnels de la santé humaine et vétérinaire.
Mars 2024
Pendant le week-end du 15 au 18 mars 2024, j'ai eu la chance d'être invité comme conférencier lors du congrès VetNapoca à Cluj, en Roumanie, pour la deuxième fois (University of Agricultural Sciences and Veterinary Medicine, Cluj-Napoca)
Ce fut une expérience riche en partage !
Cette année, j'ai eu l'honneur d'animer non pas une, mais deux conférences, en plus d'animer une table ronde.
Avec mon activité en clinique, préparer ces 3 présentations était un défi, mais l'énergie et l'enthousiasme des étudiants présents étaient une vraie récompense pour moi.
Lors de ma conférence sur la leishmaniose, j'ai eu à cœur de mettre en avant l'approche OneHealth, en reliant la santé animale à la santé humaine. Les échanges qui ont suivi ont été vraiment riches, et j'ai pris plaisir à les surprendre avec ce parallélisme leishmaniose canine/féline - leishmaniose humaine.
Suite à ma présentation sur les gestes techniques des vétérinaires sur les oiseaux sauvages en détresse, je n'ai plus de doute sur l'engagement des futurs vétérinaires pour la biodiversité.
La table ronde sur la gestion des urgences vétérinaires, avec un focus sur les NACs, les animaux exotiques et sauvages, a mis encore plus en lumière la qualité des étudiants présents.
Merci pour l'invitation et l'accueil, les jeunes !
Vous incarnez l'avenir "brillant" de notre si beau métier.
Continuez avec cet esprit positif et cette énergie contagieuse !
Janvier 2024
Le 18 janvier, j'ai eu l'opportunité d'intervenir à l'École Nationale Vétérinaire d'ALFORT, dans le cadre du module 2 intitulé "Médecine et réhabilitation de la faune sauvage non captive" du Diplôme Inter-Ecoles (DIE) Santé de la Faune Sauvage non captive pour l'année 2023-2024.
Au cours de cette intervention, j'ai eu le plaisir d'animer un cours portant sur les "Dominantes pathologiques chez les tortues terrestres". Ce moment a été l'occasion de partager et d'échanger pendant 2 heures et demie avec une promotion particulièrement motivée. Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers Pascal, Philippe et Guillaume pour leur confiance renouvelée.
Merci encore, et je suis ravi de pouvoir contribuer à cette indispensable formation.
Décembre 2023
Fière émotion aujourd’hui à l’ouverture du courrier : ma toute première publication d’article sur les tortues dans la prestigieuse revue française ‘Chéloniens’ n°58.
Merci à la FFEPT pour cette marque de confiance !
"Vers une médecine vétérinaire plus détendue pour les tortues" 48-55 Chéloniens n°58 Décembre 2023
Publication dans la revue n°58 de Chéloniens
Novembre 2023
À la demande du Capitaine Stéphane AUGIER du Groupe Sauvetage Animalier 06, Nous avons dispensé une formation aux pompiers dans leurs locaux au Bar Sur Loup. L'objectif était d'améliorer les procédures d'urgence liées à la prise en charge de la faune sauvage avant leur transfert.
Je considère comme une opportunité précieuse le partage de nos expériences avec les pompiers des Alpes-Maritimes, motivés par leur engagement.
Juin 2023
Première publication pour moi dans le Bulletin des GTV (N°110 Juin 2023 , page 97 à 103) avec un article sur le "Loup en France, État des lieux".
Merci à l'équipe des GTV SNGTV !
Résumé :
Créature fascinante longtemps crainte par l’homme et en même temps admirée, quelle est la place du loup en France aujourd'hui ? Longtemps chassé, il avait disparu du territoire français au début du 20ᵉ siècle. Mais depuis les années 1990, il a progressivement fait sa réapparition. L’espèce est maintenant protégée par différents textes internationaux, communautaires et nationaux. Sa population est croissante. Le plus grand défi est la cohabitation avec les éleveurs qui craignent pour leurs troupeaux. La connaissance, le suivi de l’espèce, l’information, les regards croisés, l’écoute et la communication sont les clés d‘une cohabitation apaisée et fataliste. La création du réseau loup lynx permet d’assurer un suivi scientifique de la population afin d’éclairer la décision publique en matière de conservation et de gestion de ces espèces protégées. Les plans nationaux d’action permettent quant à eux d’assurer la viabilité de l’espèce en France tout en protégeant au mieux les troupeaux et les éleveurs.
Juin 2023
Suite à notre passage dans Envoyé Spécial ce jeudi 08 juin 2023
Merci ❤️ à vous pour vos emails, messages Instagram, Facebook et Linkedin.
Merci 💚 pour vos messages sur les avis google… partage de stories…
Merci 💙 pour les appels aujourd’hui de toute la France pour nous féliciter pour notre indépendance si chère pour vos animaux…
Merci 🖤 aux confrères vétérinaires pour leurs messages…
Merci 🧡 au SSEVIF (Syndicat des Structures et Établissements Vétérinaires Indépendants de France) pour son travail dans la défense des indépendants et finalement celle de notre si belle profession…
Merci 💛 à l’Ordre des Vétérinaires pour la justesse dans ce dossier d’indépendance.
Merci 💕💕💕 à vous tous pour votre fidélité et confiance depuis toutes ces années…
Nous sommes indépendants, nous resterons indépendants et c’est aussi grâce à vous!
Merci ❤️ enfin à vous nos patients car oui… vous êtes les plus beaux et maintenant les plus télégéniques !
Août 2022
Hier, une première pierre a été posée, je l'espère, pour la problématique des oiseaux d'eau sauvages en difficulté sur le littoral ! Ce fut un bel échange avec les représentants d'une commune qui s'implique déjà pour la faune sauvage avec la création récente de deux postes de garde-nature : Villeneuve-Loubet.
Merci à Mr. Albert CALAMUSO et son équipe d'avoir écouté ma présentation sur la réalité de la situation actuelle. Merci de m'avoir laissé partager l'expérience quotidienne de Lingostière Clinique Vétérinaire et le travail de l'équipe de #lingostierefaunesauvage dans la gestion de ces oiseaux d'eau sauvages ; et les problématiques de la santé animale, de la santé publique et de l'implication humaine qui y sont associées.
Je souhaite pouvoir partager avec vous des prochains posts avec des solutions durables...
Présentation pour la Mairie de Villeneuve-Loubet